Karim l'unicycliste

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Karim l'unicycliste

Si vous croyez qu’il faut être téméraire pour se déplacer sur deux roues l’hiver à Montréal, attendez de rencontrer Karim Kammah, qui lui effectue tous ses déplacements qu’à une roue, été comme hiver.

Arrivé au Québec en juillet 2014, Karim n’allait certainement pas laisser l’hiver québécois changer ses habitudes de déplacement. En effet, il jure avoir toujours effectué les deux kilomètres qui séparent sa maison, près du métro Beaudry, de son travail, dans le Vieux Montréal, à dos d'unicycle. Avec la glacequi prend parfois d’assaut le réseau routier de la métropole, il admet cependant avoir rapidement dû chausser sa monture d’un pneu d'hiver clouté. 

Cela fait plus de 10 ans que Karim utilise l’unicycle comme moyen transport principal; tout d'abord d'abord en se déplaçant dans les rues cahoteuses de Bordeaux, et aujourd'hui en prenant t soin d'éviter les trous qui criblent le bitume montréalais.

Pour Karim, en plus d’être un outil pratique de locomotion, l’unicycle est aussi ludique. Il adore faire du tout-terrain à flanc de montage, mais sa spécialité est sans contredit le monobasket. Comme son nom l’indique, ce sport combine le monocycle et le basket-ball. En 2012, son équipe «AOC carré» a d’ailleurs décroché la deuxième place des 15e Championnats du monde de Monobasket - UNICON 15.

Bien qu’il n’y ait pas de ligue de monobasket pour l’instant au Québec, Karim ne désespère pas et compte bien en créer une, lui qui désire maintenant s’installer définitivement dans la ville aux cent clochers.

Cliquez ici pour voir les autres cycliste du projet!

karim_kammah


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Embrasser la distorsion

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Embrasser la distorsion

Si vous googlez  «What's the best close-up portrait lens», vous ne tomberez probablement pas sur la 50 mm comme recommandation. Internet vous conseillera plutôt d'opter pour une longue focale, idéalement plus de 100 mm. 

Plus une focale est longue, plus elle compresse ou écrase les plans; c'est-à-dire que, par exemple, le paysage derrière quelqu'un photographié avec un telle lentille semblera plus près. Au contraire, une plus courte focale éloigne les plans. Donc, le paysage derrière quelqu'un pris en photo à l'aide d'une plus courte focale paraîtra plus éloigné qu'avec une longue focale.

Cette logique s'applique aussi au visage, et c'est exactement pourquoi le sens commun veut qu'on utilise une longue focale pour capturer le visage d'une personne. Si on utilise une longue focale,  disons 200mm, toutes les parties du visage seront proportionnelles. Le nez ne semblera pas plus grand que les oreilles derrière. Cependant, puisque les plus courtes focales éloignent les plans, un portrait rapproché réalisé avec un lentille de 50 mm ou moins déformera effectivement un peu le sujet: les oreilles (plus loin de l'objectif) auront l'air plus petites que le nez (qui lui est plus près de la lentille). 

À 50 mm, il est vrai qu'un visage subit un peu de distorsion, mais au profit (je trouve) d'un effet instantané de proximité. 

À 200 mm, un visage est peut-être à son meilleur, mais il a l'air lointain.

Notre oeil est aussi une lentille. Si vous regardez quelqu’un d'assez près, et si vous vous attardez aux détails de perceptions,  vous pourrez discerner les mêmes distorsions précédemment mentionnées. C'est pourquoi, je pense (ma théorie à 5 sous) qu'un portrait au 50mm à l'air si intime et «vrai».

Je ne dis pas de faire tous les portraits à 50 mm. Moi même je fais la vaste majorité de mes portraits serrés à la 70-200 barré au-dessus de 130mm. Ce que je veux dire c'est que que les règles sont faites pour être parfois brisées.

Si vous ne me croyez pas, demandez à Martin Shoeller et aux dizaines de personnalités publiques qu'il a photographiées en utilisant son style unique : éclairage immaculé et très souvent une focale qui induit de la distorsion (par exemple cette photo d'Obama)

À vous de juger!

50 mm :

portrait-jean-philippe-mackay-50mm

 

140 mm:

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ECOR : Conférence annuelle

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ECOR : Conférence annuelle

Pour la première fois de son histoire le European Consortium for Political Research (ECPR) tenait sa conférence annuelle à l'extérieur de l'Europe. C'est la ville de Montréal et plus particulièrement l'Université de Montréal qui ont eu la chance d’accueillir ce grand rassemblement de politicologues. Pendant trois jours des étudiants à la maîtrise, des doctorants et des chercheurs sont venus échanger sur une foule de problématiques touchant leurs domaines de recherches ou simplement leur champ d'intérêt.

Le ECPR m'a confié le mandat de capturer l'essence de l’événement en images. En voici quelques-unes.

accueil_ECPR_Université_de_Montreal
livres_ECPR
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participante_2_ecpr
participant_ecpr
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trois_participantes_ecpr
volunteer_ecpr
networking_ecpr
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panel_ECPR
conferenciere_ecpr
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